Commerce et réparation de motocycles
Le secteur du motocycle est très réactif à la conjoncture économique. Après plusieurs années de crise, le marché montre des signaux d’amélioration. L’emploi repart donc à la hausse, tout comme les effectifs en formation dans le domaine.
Acteurs
Dans le secteur du deux-roues motorisé (scooters, motocycles, tricycles et quad), trois types d’entreprises se partagent le marché :
- Les concessionnaires
- Les garages motocistes
- Les réparateurs rapides-accessoiristes
L’activité est répartie sur trois pôles : la vente de véhicules (neuf et occasion), l’après-vente (maintenance-réparation et vente de pièces) et la vente d’accessoires (équipements de sécurité, habillement et accessoires).
Le secteur du deux-roues est particulièrement atomisé, la majorité des entreprises emploie moins de 11 salariés.
Marché
Le marché du deux-roues motorisé est très réactif à la conjoncture économique et aux contraintes réglementaires (évolution des permis de conduire, normes antipollution).
Avec l’amélioration du contexte économique et l’augmentation des problèmes de congestion en zone urbaine, le marché repart à la hausse : outre les immatriculations de véhicules neufs, l’ensemble des dépenses liées à l’utilisation d’une moto (entretien-réparation, accessoires et équipements) augmentent.
Emploi
On assiste à une véritable reprise de l’emploi depuis 2014. Les embauches concernent l’ensemble des métiers de ces entreprises et particulièrement : l’entretien et la réparation des deux-roues, la vente de véhicules et d’accessoires.
Le secteur fait preuve d’un recours important à l’alternance : 10,5 % des salariés sont en apprentissage, en contrat de professionnalisation ou en stage, c’est presque deux fois plus important que dans l’ensemble de la branche. (Source : INSEE DADS, 2016)
C’est également l’un des secteurs les plus jeunes de la branche avec un âge moyen de 37,5 ans contre 39,6 ans pour l’ensemble de la branche. (Source : IRPAUTO, 2018)
Formation
Plus de 3 900 personnes se forment dans la filière motocycle en 2018/2019. (Source : ANFA, SOFIA)
Les deux tiers des effectifs suivent une formation en lycée. Ces effectifs, sous statut scolaire, n’ont cessé de progresser ces dernières années. Depuis la rentrée 2014, parallèlement à l’embellie sur le marché et à la reprise de l’emploi dans le secteur, les effectifs en formation en alternance sont également repartis à la hausse.
Les jeunes formés en apprentissage s’insèrent mieux que ceux formés sous statut scolaire, toutefois les lycéens s’insèrent relativement bien, souvent en dehors du secteur.