Commerce et réparation de motocycles
Le secteur du motocycle est très réactif à la conjoncture économique. Après plusieurs années de crise, le marché a montré des signaux d’amélioration. L’emploi est reparti à la hausse, tout comme les effectifs en formation dans le domaine. Toutefois, depuis deux ans, le marché montre de nouveau des difficultés, la progression de l’emploi ralentit et les effectifs en formation marquent un léger recul.
Acteurs
Dans le secteur du deux-roues motorisé (scooters, motocycles, tricycles et quad), trois types d’entreprises se partagent le marché :
- Les concessionnaires
- Les garages motocistes
- Les réparateurs rapides-accessoiristes
L’activité est répartie sur trois pôles : la vente de véhicules (neuf et occasion), l’après-vente (maintenance-réparation et vente de pièces) et la vente d’accessoires (équipements de sécurité, habillement et accessoires).
Le secteur du deux-roues est particulièrement atomisé, la majorité des entreprises emploie moins de 11 salariés.
Marché
Le marché du deux-roues motorisé est très réactif à la conjoncture économique et aux contraintes réglementaires (évolution des permis de conduire, normes antipollution).
Emploi
On assiste à une véritable reprise de l’emploi depuis 2014. Les embauches concernent l’ensemble des métiers de ces entreprises et particulièrement : l’entretien et la réparation des deux-roues, la vente de véhicules et d’accessoires.
Le secteur fait preuve d’un recours important à l’alternance : 15 % des salariés sont des alternants, c’est 5 points de plus que dans l’ensemble de la branche. (Source : INSEE BTS 2022)
C’est également l’un des secteurs les plus jeunes de la branche avec un âge moyen de 33,7 ans contre 36,9 ans pour l’ensemble de la branche. (Source : INSEE BTS 2022)
Formation
Près de 4 600 personnes se forment dans la filière motocycle en 2024/2025. (Source : ANFA)
59 % des effectifs suivent une formation en lycée. Mais depuis la rentrée 2014, parallèlement à l’embellie sur le marché et à la reprise de l’emploi dans le secteur, les effectifs en formation en alternance sont les plus dynamiques.
Les jeunes formés en apprentissage s’insèrent mieux que ceux formés sous statut scolaire, toutefois les lycéens s’insèrent relativement bien, souvent en dehors du secteur.