Commerce et réparation de véhicules industriels
A la pointe de la technologie, ce secteur se caractérise par des activités interentreprises (BtoB) circonscrites aux véhicules de transport routier, aux bus et cars et aux véhicules utilitaires.
Acteurs
Les entreprises du VI (réseaux de marque, indépendants, pneumaticiens spécialistes VI) sont de taille plus importante que dans le VL (en moyenne, 10 salariés par établissement contre 6).
Marché
Leur activité est fortement liée à celle du transport routier de marchandises et de personnes. Le parc se diversifie progressivement et évolue vers toujours plus de technologies en réponse aux injonctions environnementales (objectifs CO2) et aux objectifs économiques des transporteurs (optimisation des rendements moteurs, maintenance prédictive, maîtrise du coût de détention des flottes, etc.).
En conséquence, l’activité de vente évolue plus largement vers la commercialisation d'offres globales de services (formation à l’écoconduite, financement, recharge, etc.) et l’après-vente reste fortement liée aux réseaux constructeurs.
Emploi
L’évolution technologique implique des compétences pointues et actualisées. Les techniciens sont d’autant plus recherchés que l’emploi du secteur est stable (autour de 28 000 emplois depuis 2019 et un des taux de CDI les plus élevés de la branche) et des départs à la retraite sont à prévoir (15 % des salariés ont plus de 55 ans, soit 2 points de plus que l’ensemble des salariés la branche).
Formation
Les départs en fin de carrière, cumulés à un manque d’attractivité de ces métiers auprès des jeunes, conduisent à des difficultés de recrutement : les entreprises du secteur sont fortement impactées par les recrutements non aboutis. En réaction, elles recourent fortement aux alternants qui représentent 58% des jeunes en formation. Il s’agit de la filière de formation technique en apprentissage qui offre les meilleures chances d’insertion.